Photos nature – Juin 2022

Denis Riou photographe
Photos réalisées autour de :
BRÉAL-sous-MONTFORT 35 | PENESTIN 56 | PORNICHET 44 | PLOUMANAC’H 22 | TREBEURDEN 22.
 
 
 
 
 
 


Petite virée vers Pénestin et Pornichet.
Une petite vue de Françoise, tranquille à admirer un pin en hauteur à l’Anse de Camaret à Pénestin.
 


Un lieu que l’on apprécie, la plage Sainte-Marguerite à Pornichet.
Ici, je veux montrer plusieurs mondes :
D’un coté, la plage en préparation, les engins de chantier sont toujours présent, les vacanciers ne sont pas arrivés.
Le sable jaune, bien nettoyé, nivelé, cela sent les vacances qui arrivent, les jeux de plage, la bronzette…
De l’autre, la mer bleue, peu de vagues, la natation, la pêche, avec au loin l’autre monde du travail, un cargo se dirige vers Saint-Nazaire
Le ciel bleu, le soleil et au milieu, la nature verte, omniprésente. C’est calme.
Mais bientôt, les volets des résidences vont s’ouvrir, les vacanciers arrivent, la plage se remplit, parents et enfants jouent, se baignent, se promènent, font bronzette, le vent se lève, les vagues déferlent sur la plage détruisant les châteaux de sable…
Les cargos eux, continuent comme si de rien n’était.
 

Natation dans les blés, une chevrette se baigne, c’est bientôt l’été, les vacances.
 

Allez hop, on lève le museau, on respire bien.
 

Coup de vent sur les fleurs sauvages.
 

Ce jour là, je rencontre ce coq en pleine nature, en train de chanter, la ferme la plus proche est à 500 mètres à vol d’oiseau,
sachant que maitre Renard est dans le coin, ma question : est-il téméraire ou suicidaire ?
 

En fin de journée, nouvelle balade de 5 kms, je bouge souvent, tout doucement, à pas de loup. Ici, je repère une chevrette à 90 mètres dégustant des herbes, impossible de s’en approcher sans lui faire peur, alors je continue sans faire de bruit.
 

Un grand moment ; alors que je traverse une clairière, je vois du coin de l’œil, sur ma droite à 10 mètres, un chevreuil qui sort du bois, stop, plus un geste, je suis une statue bien visible mais statue quand même. Le chevreuil n’a pas bronché, il continue sa route comme si de rien n’était. Je tourne très doucement l’appareil photo installé sur mon monopode et réalise quelques photos sans qu’il me voit.
Ne pas voir un éléphant dans un couloir, c’est un peu fort quand même.
 


Le voilà qui passe dans le champ de foin à coté, je le suis à 20 mètres sur le coté et réalise quelques clichés.
 

Enfin, il me repère et disparait.
 


Puis vers 21h30, en marchant le long d’un chemin, à environ 50 mètres, nouvelle découverte au bord d’un champ, une chevrette.
Je me fige.
Je pense qu’elle va partir mais non. Que se passe t’il ?
 

Et d’un coup, je vois une petite tête qui émerge, un faon. La mère le lèche, le petit tourne autour.
 

Puis va tranquillement téter, la mère le lèche à nouveau.
 

je profite de cet instant intime entre une mère et son petit. Le faon continue de téter.
 

Mais bien sur, la chevrette me voit, bien visible au milieu du chemin. Stoppe la tétée, saute par dessus les fougères et là, à mon grand étonnement, je vois le faon faire de même avec une incroyable puissance dans les pattes arrière.
Dommage, je n’avais aucun endroit où me cacher, pas un arbre, rien.
 

Allez hop, nouvelle soirée en balade photos nature sur les chemins.
Alors le chat ; souris, mulot ou croquettes pour le diner ?
Vu ta nervosité, je pense que se sera croquettes lorsque tu vas rentrer chez toi.
 

Une huppe fasciée, très souvent présente sur le sol faiblement herbé comme ici. Perso, je regarde très souvent le bord de ces chemins mais pour s’en approcher, c’est une autre histoire.
 


Vers 21h12, au fin fond de la commune de Goven, à environ 200 mètres dans un champ de foin, deux faons s’amusent. Trop loin, trop tard, la journée se termine, dommage !
 

Un garde-boeuf déploie ses ailes.
 

D’après moi sauf erreur, un accenteur-Mouchet.
 
Je suis à la recherche des jeunes faons. Je me suis installé en affût. Après une heure d’attente, un tracteur entre dans le champ, il vient s’occuper du foin.
Ma planque est terminée, mais ce n’est pas grave, il faut que le cultivateur travaille. Après les salutations, je prends la décision de mettre à profit cette situation et décide de réaliser un petit reportage sur le foin.
Voici ci-dessous ce mini reportage.
 

Le foin, c’est quoi ?
c’est un fourrage constitué de plantes herbacées séchées et destiné à l’alimentation des animaux herbivores.
Un peu comme ci-dessus.
 

Une fois coupée, l’herbe reste au sol séchée. Il faut de 3 à 5 jours de très beau temps.
On réalise le fanage qui consiste à aérer et retourner l’herbe afin d’améliorer le séchage. Plus le foin est sec, meilleur il sera.
 

Le foin est sec.
 

On réalise l’andainage qui consiste à créer une bande continue de foin en l’aérant pour favoriser la circulation de l’air.
 

Il réalise un andain.
 


Il faut maintenant le presser, le mettre soit en bottes soit en balles « rondes ».
 

Une botte de foin qui sera rapidement ramassée et rangée. Les vaches vont se régaler avec un foin bien sec.
 

Voici du foin pressé en balles.
Rectangulaire ou ronde, au choix de la presse à foin et botteleuse.
Matériel qui n’est pas donné question coût et qui ne sert que quelques jours par an. Il faut donc être efficace lors de la saison des foins et avoir une semaine de beau temps.
 

En faisant le tour du champ pour mon mini reportage, j’entends des chants d’oiseaux que je ne connais pas. Je dégaine mon appli BirdNET qui grâce à un enregistrement permet de savoir de quel oiseau il s’agit, pratique et assez efficace.
Je n’ai plus qu’à chercher l’oiseau en question.
Ah, le voilà, l’Hypolaïs polyglotte avec son ventre jaune.
 

il bouge rapidement, ne reste pas longtemps à l’arrêt.
 

Il chante, il chante, quel pipelette !
 

Après deux bons kilomètres de marche, un brocard dans les blés. Il ne me voit pas, je joue l’homme visible invisible, j’adore.
 

Il est paisible.
 

Mais, zut, sur le chemin, j’aperçois une vététiste qui arrive vers moi. Si je l’ai vu, le chevreuil lui, il l’entend.
 

Il tourne la tête, les oreilles à la recherche du moindre indice et suis des yeux la vététiste.
 

Ce qui devait arriver, arriva.
La vététiste passe derrière moi, et les yeux dans les yeux, le chevreuil me trouve.
Ben oui, je suis là, tu ne m’avais pas vu.
Puis il disparait tranquillement.
 

2 jours plus tard lors de ma sortie photos nature, mais c’est qui que je trouve dans un champ ?
un faon.
 

Pas un , mais deux.
Peut-être les deux que j’ai aperçu l’autre soir dans un autre lieu.
 

Ils sont à la recherche de nourriture.
Bizarre, je n’arrive pas à trouver la chevrette.
Un des petits m’a repéré et il part se cacher avec le deuxième dans les bois.
 

En tournant la tête vers les bois, je trouve la chevrette en train de manger, elle ne m’a pas vu. Elle est à une dizaine de mètres à peine.
 

Ne voyant plus ses petits, inquiète, elle cherche des indices.
 

Elle tourne la tête et me trouve. Un bond au dessus des ronces, et c’est fini.
Belle émotion, dommage, les petits étaient un peu loin, 70 à 80 mètres.
 
Direction Perros-Guirec pour 3 jours.
Françoise a réservé un mobil-home au camping « Le Ranolien » à deux pas de la côte de granit rose, parfait.
Il est grand, très grand, très calme pour fin juin, le site est agréable.
Notre réservation est parfaite ainsi que l’accueil.
Il n’y a plus qu’à profiter du moment.
 

À peine installé, un merle « leucique » apparait.
C’est un merle noir avec des anomalies de coloration du plumage.
 


Première balade en soirée, le meilleur moment, peu de monde, température idéale pour revisiter une énième fois la côte de granit rose.
 

L’usure du temps a créé de magnifiques formes, sculptures.
 

Amas de rochers sur un ciel bleu de fin de journée, la magie de la côte de granit rose.
 

La bouteille renversée en ombre chinoise sous un ciel bleu nuageux.
 

Aujourd’hui, les prises de vues seront variées. Je commence par une linotte mélodieuse dans son habitat, les landes principalement constituées d’ajoncs, bruyères.
 


Dans les landes, nerpruns et ajoncs sont bien présents.
J’ai entendu le chant de l’engoulevent mais pour le trouver parmi la végétation, cela me semble impossible, dommage !
 

Départ en mer.
 

L’En avantur doue quitte le port de Ploumanac’h pour les Sept-îles.
 

La bouteille renversée en plein jour, sous un autre angle.
 

Le Phare de Mean-Ruz, une autre vue que celle très connu.
 


Amas rocheux ; bruyères, ajoncs, lierres, ronces, herbes, tout repousse depuis la création des chemins et la mise en place des fils de délimitation que l’on distingue en bas de la photo.
Vu le nombre de visiteurs, il était devenu primordial de faire quelques choses pour éviter la dégradation des sols.
Ils ont réalisé du bon travail, le résultat est présent même s’il en reste encore à faire.
 

Des ficoïdes à l’entrée du « Ranolien », toujours agréable des jolies fleurs.
 

Un Tarier-pâtre très souvent installé au bout de la tige que se soit un ajonc, une herbe, une branche…
Je repère très souvent les oiseaux au chant. Les oreilles sont aussi importantes que les yeux en photo, elles permettent une écoute de chaque chant, bruissement etc.
 

Une linotte mélodieuse au milieu des ajoncs.
 


Un goëland argenté, je lui ai tiré le portrait, de profil.
Joli ce petit oeil.
 

Une petite virée juste à coté, à Trébeurden, sympa, cette sortie. Ici, le rocher du Père Trébeurden.
 

Une vue du port.
 

La plage de Tresmeur à Trébeurden, magnifique ce plan de vue.
 

Autre virée sur l’Ile Renote, la palette du peintre est le nom de ce rocher en équilibre.
 

Il y a beaucoup de lapins sauvages, très visible en soirée.
 

Le Dé, un bloc posé sur les rochers.
J’ai attendu le bon moment, juste après la disparition du soleil. Appareil sur mon monopode, j’ai cadré en gardant les rochers découpés, juste un peu de mer et le ciel flamboyant.
 

Retour dans la région de Bréal sous Montfort, en fin de journée, vers Saint Thurial, une Prim’Holstein, j’ai craqué pour les couleurs, le vert, le blanc, noir, ce ciel bleu et la prestance de cette vache.
 

Une spirée à feuilles de saule au petit matin.
 

La dernière balade du mois à Careil. Ici j’ai pas compris ce lièvre.
Il est parti en courant lorsqu’il m’a vu, un sprint de 120 mètres dans le champ.
puis je le vois réapparaitre sur le chemin.
 

Et il revient dans ma direction, s’arrête, repart…
 

Il arrive à quelques mètres, s’arrête, je suis bien visible comme un éléphant dans un couloir.
Les deux oreilles en écoute.
 

Un petit regard avec l’œil gauche.
 

Avec l’œil droit tout en reniflant.
 

Hum hum, qu’est ce que c’est que cette bestiole avec un appareil photo au milieu du chemin ?
Après réflexion, il finit par partir, drôle de moment.
 
À bientôt pour de nouvelles balades et photos nature.