Photos Février 2024
Denis Riou photographe
Photos réalisées en Bretagne | Ille et Vilaine | Vendée
Je photographie pour découvrir, montrer, présenter et dévoiler,
peu importe la lumière, elle sera toujours meilleure que la nuit noire.
Je ne suis pas un spécialiste, pas scientifique, pas journaliste, pas botaniste, pas entomologiste … juste photographe et assez curieux pour apporter un témoignage à ma façon. Je photographie, j’écris comme je vis, à l’instinct.
Merci de me lire, de regarder.
On commence le mois Photos Février 2024 par une petite virée photos
Le 07 février :
Ce mois de Février 2024, comment dire en résumé : il pleut sur l’herbe mouillée.
Je commence par deux petites photos en noir blanc.
Ici la réserve d’eau de Saint-Thurial que je parcours régulièrement, ce n’est pas loin de la maison et c’est calme surtout quand il pleut sur l’herbe mouillée.
La bonne affirmation : Pluie + boue + bottes = moins de monde.
Mais malgré tout, j’adore cette lumière qui émane du temps incertain, pluvieux, nuageux, grincheux..
Ici, une vache highland au Domaine de Careil, elle, honnêtement c’est son temps préféré.
Le 10 février à Lassy :
Un ciel gris, pluvieux, une jeune femme a trouvé la solution dans les chemins boueux, le cheval.
Bonne idée mais je ne saurai pas où le garer à la maison et dans le salon, Françoise ne va pas apprécier.
Peu de photos au cours de cette virée à part une bonne dose de nature et beaucoup d’effort.
Le 11 février :
Entre deux nuages, j’aperçois le ciel bleu
L’ajonc est en fleurs.
Un petit arc en ciel fait une timide apparition.
Le 12 février au Domaine de Careil :
Des nuages, des averses, du soleil, un peu de chaleur..
Waouh ! voilà quelqu’un qui fait plaisir à revoir, c’est le premier de l’année 2024 : Le papillon le Citron – Gonepteryx rhamni
Le papillon Citron a une longévité parmi les plus longues connues. C’est des durs à cuire.
Cette première rencontre de l’année me fait beaucoup plaisir.
Photo réalisée à f/8
Photo réalisée à f/4
Les chênes sous le ciel breton du jour.
Le 15 février, direction Rostrenen pour affaires comme on dit :
Ciel gris, pluvieux, on ne change rien.
À midi, comme d’habitude, un petit casse-croute au bord du canal de Nantes à Brest.
Ici, je suis en territoire connu, c’est le site d’écluse de Restouel, n° 147 à Plouguernével.
À vol d’oiseau, j’ai vécu à 5 kms d’ici, Landouarbert pour les connaisseurs. Je venais à la pêche quand j’étais petit avec mon papa.
On change d’écluse à chaque fois, histoire de regarder les changements, mais il n’y en a pas beaucoup.
La prochaine fois je pense à aller entre Rostrenen et Mellionnec, la Chapelle Notre-Dame de Pitié et son bief à coté de la double écluse de Coat Natous.
Le même lieu en couleurs.
Photo réalisée avec une ancienne optique manuelle Nikon, un 28 mm f/2.8 Ais de 40 ans d’âge environ, ici avec mon D780 Nikon, je l’utilise aussi avec mon Nikon Df.
J’ai bien fait de garder ses vieilles optiques. La joie et le bonheur d’utiliser une optique « vintage » avec des appareils actuels.
Sur le retour, arrêt obligatoire à l’écluse 119 Guerlédan et une toute petite virée, encore un lieu que j’apprécie.
Le 19 février, virée photos aux Prairies de l’Olivet à Montgermont :
Météo très grise, pluvieuse, venteuse et de la boue, nous sommes en hiver et la France est gâtée avec la pluie mais certains pestent, ils sont inondés c’est normal, cela n’est pas réjouissant.
Marcher dans la boue, c’est deux fois plus d’effort.
Les Primevères sont de sortie, il y a comme une senteur de printemps qui approche.
Le 20 février, Plage des Demoiselles à Saint-Jean-de-Monts :
Petit déplacement à Saint-Jean-de-Monts, puis petit casse-croute sur l’esplanade de la plage des Demoiselles.
L’air est frais, venteux mais quand on aime, on aime.
J’aperçois quelques bécasseaux Sanderlings en bord de mer, ils sont à la recherche de nourriture : sans aucun doute des invertébrés – petits vers de sable, crustacés, insectes, mouches, coléoptères, ils fouillent dans la couche superficielle de sable et sous les algues.
Ils volent souvent par petits groupes à faible hauteur le long de la plage, j’en profite pour réaliser une approche même si aujourd’hui je ne suis pas spécialement équipé. Allez hop approche discrète et furtive et quelques photos dans l’appareil.
La météo n’est pas idéale pour les sujets mais c’est toujours une occasion pour garder la main sur l’approche.
Savoir réaliser une approche est une bonne chose à apprendre en photographie, c’est même primordial, même en portrait de personne.
Comme vous pouvez le voir, la météo n’est pas coopérative.
Le 22 février, retour au Domaine de Careil et à la réserve d’eau de Saint-Thurial :
On ne change pas la météo, pluie, vent, averses, soleil, et ainsi de suite.
De petites vaguelettes se forment sur le plan d’eau, plus ou moins intenses suivant les rafales.
Le merle n’a pas peur des averses, ni des gouttes d’eau.
Le rouge-gorge continue de chanter.
Virée tranquille le long de la réserve d’eau.
Au détour d’un chemin, je stoppe net, pas un bruit, pas de mouvement.
À environ 10 – 12 mètres, une chevrette se régale de plantes.
Entre nous un simple rocher d’environ 80 cm de haut.
Comme je ne suis pas bien placé, très délicatement, centimètre par centimètre, je tente un déplacement d’un mètre 50 sur le coté.
Malgré ses nombreuses vérifications, elle ne m’aperçoit pas.
Question : suis-je invisible ?
À ma grande surprise un chevreuil (mâle) arrive à son tour, puis un peu à l’écart une autre chevrette.
Ils relèvent souvent la tête, à gauche, à droite, pour vérifier si un danger approche.
Comme je suis parfaitement immobile, mon appareil photo installé sur mon monopode, je ne fatigue pas et ne réalise aucun mouvement. Aucun camouflage, je suis habillé comme d’habitude.
Je suis quand même très surpris malgré que ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation. Parfaitement installé au milieu du chemin, je suis visible en plus.
Enfin ! tu ne vois, c’est pas trop tôt.
Tu imagines un chasseur à ma place ? tu n’avais aucune chance.
Heureusement je chasse avec un appareil photo, pas de danger.
En quelques secondes les 3 chevreuils sont partis mais sans plus.
Je n’ai plus qu’à continuer ma virée de 8 à 12 kilomètres.
Le 24 février, retour sur la commune de Saint-Thurial :
J’adore le ciel chargé en nuages plus ou moins intenses.
Je prédis une averse dans quelques minutes.
Depuis plusieurs mois c’est ce type de météo.
Je me retourne et vois arriver à toute allure un sanglier, droit sur ma position.
Il ne change pas de direction, à environ 15 mètres, je me dis « bouge de là, Denis » sinon tu vas avoir des problèmes.
Et c’est lors de mon déplacement très rapide pour me mettre en sécurité qu’il m’a vu et a tourné à droite, passé dans le champ à coté et continué sa route.
OUF ! la rencontre avec les sangliers, c’est pas une sensation que je recherche.
Je change de sujet, un Grimpereau des Jardins s’est moins risqué.
Le 25 février, Saint-Thurial :
Peu de photos aujourd’hui mais je vous montre ceci, les ruisseaux, il y en a des dizaines et des dizaines dans le coin, l’eau déferle à grande vitesse vers le plan d’eau.
Le plan d’eau doit être à son maximum.
Le 26 février, Saint-Thurial :
Fin de journée, ciel chargé, nuages et il pleut sur l’herbe mouillée.
Autre objet intéressant à avoir à portée de main, une lampe frontale. Elle permet de marcher en terrain accidenté avec les mains libres et de voir la nuit, parce que la nuit il fait pas jour.
Fin de journée, le soleil fait des percées ici et là, dernières tentatives avant que la terre ne tourne un peu plus.
Le 27 février, étang d’Apigné :
Petite virée avec mes petits enfants autour de l’étang d’Apigné et le long de la Vilaine.
Un Cormoran fait sa pêche dans la Vilaine.
Petite vue du bord de Vilaine.
Un papillon se réchauffe accroché à une herbe sèche, c’est le Tircis – Pararge aegeria.
Ils sont nombreux, sont présents et visibles de février à fin novembre.
Le 28 février, virée photo au Domaine de Careil :
Course sur l’eau d’un fuligule morillon.
Entrainement pour les prochains Jeux Olympiques ?
Un Accenteur mouchet cherche de la nourriture.
Eh oui, pas d’épicerie ni de supermarché pour la faune.
Finalement nous sommes gâtés, imaginez vous en pleine nature à chercher de la nourriture.
Une Bergeronnette grise se pose après avoir attraper un moustique en plein vol.
Quelques Fuligules morillons sur le plan d’eau du Domaine de Careil par une météo très grise.
Visiblement de jeunes ragondins viennent accroître le nombre.
Le ragondin est un herbivore mais il ne faut surtout pas qu’il soit en surnombre pour ne pas occasionner trop de dégâts.
Comme on dit : 1 ça va, 3 bonjour les dégâts.
Le 29 février, virée photo le long de la Réserve d’eau de Saint-Thurial :
Allez, on ne change pas une équipe qui gagne : pluie, vent, averses, il pleut sur l’herbe mouillée, il pleut sur l’eau..
4 heures de promenade et personne en vue, tout le monde est au chaud à la maison, au bureau..
Mais il y a cette lumière, ces couleurs..
Les bottes, le ciré, le poncho, le parapluie, le chapeau pour garder les neurones au chaud, voici la liste des choses intéressantes à avoir à portée de mains.
Autre objet à avoir, une gourde d’eau, oui même quand il pleut.
On voit les courageux, la pluie même pas peur.
Je suis à 130 mètres environ et la chevrette m’a repérée, je n’ai pas bougé, suis derrière des arbustes, il y a des moments ou je ne comprends pas comment ils voient les choses. Sans doute les ondes courtes, l’ultra violet que nous (hommes, femmes) ne pouvons pas voir. Mon jean couleur bleu doit lui « piquer » les yeux.
Pour un mois de février dans les terres, avec cette météo, c’est pas mal.
Et de toute façon, je bouge, je bouge, je bouge et je brûle des calories, c’est le principal.