Ce que je vois, je photographie, Juillet 2024

Photos réalisées surtout en Bretagne | Ille et Vilaine | et ailleurs

Je photographie pour découvrir, montrer, présenter et dévoiler,
peu importe la lumière, elle sera toujours meilleure que la nuit noire.
je recherche dans mes photographies « faune et flore », soit une posture intéressante, une découverture, une esthétique etc.
 
Je ne suis pas un spécialiste, pas scientifique, pas journaliste, pas botaniste, pas entomologiste … juste photographe et assez curieux pour apporter un témoignage à ma façon. Je photographie, j’écris comme je vis, à l’instinct.
Merci de me lire, de regarder.

 
 

 

Ce que je vois, je photographie, Juillet 2024

Mes observations de la nature à travers mes photographies,
ceci est un tout petit inventaire de ce que je vois en virée photo. Je présente mes photographies généralement suivant l’ordre de mes prises de vues.
 
 
Date : 2 juillet lieu : Montfort sur Meu 35
Météo grincheuse, vent, pluie, nuages, froid.

Sans doute la raison du peu d’insectes disponibles.
 

Insecte – coléoptère – cleridae
Le Clairon des abeilles – Trichodes apiarius
Le Clairon des abeilles solitaires
Rouge et noir sur fond blanc, pas très discret pour passer inaperçu. Le rouge peut être un avertissement, attention je suis un danger.
 

 

Le Sympétrum méridional – Sympetrum meridionale
Les libellules ne font toujours penser aux hélicoptères.
Ici, un hélicoptère « apache », le Caloptéryx à un hélicoptère « gazelle », les Gomphes,Les Anax, les sympétrums, etc à des hélicoptères d’attaques et transports.
 
Date : 4 juillet lieu : La Chapelle-Bouëxic 35
 
Aujourd’hui je suis à la Chapelle-Bouëxic près de l’étang de la Gaie.
Un petit sentier d’environ 1,300 kilomètre (aller-retour 2.6 kms environ), c’est suffisant pour observer les lépidoptères et autres insectes.
 

Le Robert-le-Diable, papillon aux ailes d’aspect déchiqueté. Il possède une marque blanche sur ses ailes, face inférieure que l’on remarque lorsque ses ailes sont fermées. Les ailes, face supérieure, sont très colorées, le tout lui donne du caractère.
 

Deux papillons, Paon-du-Jour
Ailes fermées (revers des ailes), il est très sombre, dans les endroits peu éclairés, il est difficile de le repérer, comme sur cette photographie.
Ailes ouvertes, il montre ses couleurs vives, ses importants, imposants ocelles « en forme d’yeux » pour effrayer les prédateurs.
 

Le Paon-du-jour, la face inférieure des ailes est très sombre (ci-dessus), à l’inverse la face supérieure est très colorée (ci-dessous), discret et éclatant.
 

Une lueur de lumière arrière, une bonne clarté sur le Paon-du-jour donne un résultat particulier, on dirait un montage photo.
Mais non, cela est dû à la frange sombre des ailes qui détache bien le sujet et à cette lumière lumineuse et éclatante.
 

La Piéride du Chou – Pieris brassicae
Il faut faire attention, il y a plusieurs papillons Piéride en Bretagne : Piéride du Chou, du Navet, de la Rave, (plus rare et dans le Morbihan, La Piéride des Biscutelles).
Encore une fois, ce sont les détails qui faut regarder.
La Tache noire sur l’aile (ou les taches), sa forme, la tache noire en forme de boomerang sur l’aile antérieure, sa dimension, la couleur du fond de l’aile postérieure, les nervures etc.
En résumé : je photographie le même sujet sous différents angles de vues, ailes ouvertes, ailes fermées etc.
Ici, je me présente qu’une photo ou deux environ mais lors des prises de vues, il y en a un peu plus. Je peux faire 5, 10, 20 photos et au final n’en garder qu’une ou deux. Les autres me servent à repérer les détails surtout avec les libellules.
 

Le Myrtil – Maniola jurtina
Un papillon bien différent entre ailes ouvertes et fermées.
En plus de l’ocelle, il possède des petites taches noires sur l’aile postérieure (généralement deux taches sont bien visibles)
 

La Piéride du Chou – Pieris brassicae
 

Le Tircis – Pararge aegeria
Il surveille de près son territoire et n’hésite pas de faire fuir l’intrus.
 

La Piéride du Chou – Pieris brassicae
C’est une femelle, le mâle ne possède pas de tache noire sur l’aile antérieure.
 

Le Tabac d’Espagne – Argynnis paphia
Un beau papillon, grand, élégant, de couleur orange et noire, c’est un mâle, il possède des stries noires sur les ailes antérieures.
 

Le Tabac d’Espagne – Argynnis paphia
 

Le Petit Sylvain – Limenitis camilla
Il est bien différent, ailes ouvertes et ailes fermées. Si les ailes supérieures (ouvertes) sont assez sombres avec une bande blanche, les ailes fermées présentent une structure magnifique.
 

Le Caloptéryx vierge – Calopteryx virgo
Dans sa posture de surveillance, attention les insectes, il est rapide, précis dans ses attaques.
 

Le Paon-du-jour – Aglais io
Il butine des fleurs de ronce.
Ici, ma prise de vue a été réalisée au 300mm avec x1.4 soit un 420mm, au 1/400s à f/11 et 400 iso, la distance entre le sujet et l’appareil photo est d’environ 1m50, ce qui donne à peu près 0,78 cm de profondeur de champ et procure cet effet bien connu des photographes.
J’aime beaucoup ce style de cadrage, entre le plan d’ensemble et le plan moyen plain-pied (à l’échelle du papillon, bien sûr), ce qui montre le sujet et des éléments de l’espace où il évolue.
 

Près de l’étang, une grenouille verte – Rana esculenta
La Grenouille verte pour un héron est un encas (petite collation) très apprécié.
 

En fin de journée, le Demi-deuil se prépare pour la nuit, tête en bas pour celui-ci.
Êtes-vous capable de dormir la tête en bas ?
 
Date : 6 juillet lieu : Bruz – Guichen – Le Boël 35
 
Aujourd’hui je suis au Boël, la cluze du Boël, la vallée de la Vilaine.
 

Il fait beau mais un nuage a décidé de me jouer un tour, c’est pas grave.
Le moulin du Boël, il a été restauré.
 

La Vilaine, les berges, le moulin.
 

Petite montée en haut de la cluze du Boël.
(petite info pour les personnes ayant des difficultés de marche, ce n’est pas facile, préférer la promenade le long de la Vilaine).
Une vue sur le pont ferroviaire qui relie Rennes à Redon.
 

Vue plongeante sur la Vilaine, le bois de St-Jean.
Il y a quelques bancs pour vous poser et tables pique-nique pour vous restaurer le long de la Vilaine, finalement elle est sympathique la Vilaine.
 

Autre vue plongeante sur le Moulin du Boël, l’écluse, les restaurants, habitations, parking..
 

Le moulin du Boël.
 

Le Tircis – Pararge aegeria
Je ne vais pas faire le difficile mais c’est le seul papillon que je photographie, aucune libellule,
question ; où ils sont les autres ?
Pourtant, tout y est, l’eau, les berges, les falaises, les bois, les landes sèches, le soleil etc..
 
Date : du 8 au 11 juillet lieu : Sarzeau – St Jacques 56
 
Quelques jours au bord de mer, la météo, c’est comme la marée, ça va ça vient, les touristes fuient mais pas nous.
 

Avocette élégante – Recurvirostra avosetta
 

Tarier pâtre – Saxicola rubicola
Je crois bien que quelqu’un m’espionne, me surveille.
 

La marée est de retour avec du beau temps, petite virée à Port-Navalo. C’est le port d’entrée pour le Golfe du Morbihan.
Pour présenter le lieu, voici ma photo, je suis à la jetée du port, un bateau, embarquement immédiat pour vos excursions, une visite du Golfe, une île.. La mer bleue (l’océan bleu, bon la flotte quoi!), les bouées de signalisation, à l’arrière plan, l’entrée du golfe, la verdure.. il est beau le golfe du Morbihan.
Si vous n’avez pas le pied marin, une belle promenade le long du chemin de la Corniche pour admirer de belles vues panoramiques va vous satisfaire.
 
Ah ! je sais les trois points de suspension pour exprimer un silence, un doute.
Moi je mets deux points pour exprimer aussi une certitude, n’en déplaise à tous ceux qui sont « à cheval » sur les règles de ponctuation.
 
 

Tarier pâtre – Saxicola rubicola, dans une position qu’il adore, en haut d’une branche, il a attrapé un insecte, mouche ou autre, qu’il va peut être offrir à son petit, le garder pour soi, un petit repas… (3 petits points)
 
Aujourd’hui je fais une virée photo autour du château de Suscinio. Mon point de départ, le parking de l’anse de Suscinio, un peu de GR 34, une grande bouche en suivant la plage vers Beg Lann, La Brousse, le sentier sur les pas de nos Ducs, je passe par les observatoires, puis le tour des dunes de Landrézac et ce que je vois, je photographie.
 

L’Amaryllis – Pyronia tithonus
Les ailes ouvertes.
Ils sont très nombreux en ce moment.
 

L’Amaryllis – Pyronia tithonus
Les ailes fermées
 

Le Citron – Gonepteryx rhamni, il butine tranquillement, caché entre les herbes.
 

L’Amaryllis – Pyronia tithonus
J’adore les couleurs et la position, tête en bas pour butiner.
 

Le Myrtil – Maniola jurtina
Ailes ouvertes (ailes fermées, il est bien différent, un peu comme le Myrtil au-dessus)
 

Dans les marais, je marche comme un jaguar qui cherche sa proie et je surprends ce canard colvert femelle ainsi que ses 3 petits.
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
C’est le mâle avec le fond bleu légèrement violacé.
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
C’est la femelle avec le fond brun, posé sur un lagure ovale (aussi nommé Gros-minet).
 

L’Azuré de la Bugrane, la différence entre ailes ouvertes et fermées est importante, le décor n’est pas le même.
Ce sont des petits papillons que je trouve généralement au ras du sol.
Pour les papillons « Lycénidés », une photo ailes ouvertes et ailes fermées est très conseillée pour repérer la disposition des points, couleurs etc.
 

Une vue du château pour ceux qui aiment les vieilles pierres, le moyen âge, les chevaliers, les belles dames, ce témoin majestueux d’une époque n’attend plus que vous.
 

La Piéride du Navet – Pieris napi
 

Guimauve officinale – Althaea officinalis
 

Merle à plastron – Turdus torquatus
C’est un juvénile, il possède le plumage 1ère année.
 

Merle à plastron – Turdus torquatus – juvénile qui cherche sa nourriture dans la vase.
 

Barge rousse – Limosa lapponica
 

Mouette rieuse – Chroicocephalus ridibundus
Certains oiseaux ont le même aspect en été comme en hiver, d’autres présentent des plumages différents, nuptial ou internuptial.
Le capuchon brun « chocolat » foncé indique un plumage nuptial
 

Une Linotte mélodieuse – Carduelis cannabina, un mâle avec son plumage nuptial.
Le mâle arbore une coloration « rose – rouge intense » au niveau du front et de la poitrine, cette coloration est absente chez la femelle.
Tout doucement, je m’approche mais dans les derniers mètres, il a tourné la tête puis s’en est allé, dommage !
 

Sympétrum rouge-sang – Sympetrum sanguineum
Flemm-aer ruz (en breton)
Accouplement : l’appareil (l’organe) copulateur du mâle se situe à coté du thorax, sous le deuxième segment, celui de la femelle est situé à l’extrémité de son abdomen, d’où cette position en cœur copulatoire.
Le mâle maintient la femelle par la tête grâce à ses appendices anaux, la femelle se tient avec ses pattes à l’abdomen du mâle et positionne son organe copulateur sous le deuxième segment du mâle.
 

Sympétrum rouge-sang – Sympetrum sanguineum
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
 

Fleurs et fruits de mûrier sauvage.
Les papillons et autres insectes en profitent (nectar) et nous aussi en réalisant des bonnes confitures.
 

Le Tircis – Pararge aegeria
 

Agapanthe – Agapanthus
La couleur, la lumière, un arrière-plan juste devant le mobil-home, une inspiration…un cadrage centré et le tour est joué.
 

En soirée au cours d’une promenade avec ma Dame ou Madame avec son mec, un nuage iridescent au loin, malheureusement son intensité est faible.
 

Le dolmen de Gohquer – Dolmen de Cosquer, commune de Plouharnel.
Pas tellement d’angle de prises de vues sauf si on veut faire de la retouche : des maisons, des poteaux, des fils électriques, téléphoniques bref c’est l’angle de prise de vue que j’ai choisi.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
 

Commune d’Erdeven, site mégalithique de Kerzerho.
Pas de touristes sur mes photos, il faut attendre, attendre, attendre encore et encore, soit qu’ils partent ou qu’un menhir soit bien positionné.
 

Le Collier-de-corail – Aricia agestis
 

Le Gamma – Autographa gamma
Lambda, Plusie gamma, Gamma
Un bon camouflage pour ce papillon de nuit à activité diurne, il est assez fréquent de le rencontrer si vous avez les yeux bien ouverts.
C’est la tache blanc argenté sur son aile qui ressemble à une lettre grecque « lamdba ou gamma » suivant l’angle qui a inspiré son nom.
 

Un Géranium sanguin – Geranium sanguineum
Ces petites fleurs ajoutent une touche colorée au paysage.
 

Lagure ovale – Lagurus ovatus
Lagure queue-de-lièvre – gros minet pour les plus intimes.
Une star en bordure d’océan, de mer avec ses épillets duveteux qui oscillent, se balancent au gré du vent avec une belle élégance.
 
 
Date : 13 juillet – Retour aux abords de la réserve d’eau de Saint-Thurial
 

Accouplement posé au sol, couple d’Orthétrum réticulé
 

Paysage breton – Treffendel, un arbre, un ciel, une culture agricole, c’est simple mais efficace.
 

Le Sympétrum méridional
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

La Chrysope verte – Chrysoperla carnea
Toute petite, délicate.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

La Chrysope verte – Chrysoperla carnea
La demoiselle aux yeux d’or est appréciée des horticulteurs et arboriculteurs, elle dévore les pucerons et participe à la pollinisation.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

La Decticelle bariolée – Metrioptera Roeselii
Cachée dans les hautes herbes, elle fait attention aux prédateurs, et aux toiles d’araignée.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

L’Hespérie de la Houpe – Thymelicus sylvestris
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

L’Hespérie de la Houpe – Thymelicus sylvestris
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

Criquet des mouillères – Euchorthippus declivus
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
J’aime ce style de cadrage,
Manuel, iso 400, f/13, 1/320s, mesure spot, flash sb900
 

Criquet des mouillères – Euchorthippus declivus
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

L’Hespérie de la Houpe – Thymelicus sylvestris
Ici, j’aperçois bien le dessous des massues antennaires orange.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
Manuel, iso 400, f/13, 1/800s, mesure spot, flash sb900
 

L’Hespérie de la Houpe – Thymelicus sylvestris
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

Le Collier-de-corail – Aricia agestis
Les hautes herbes en arrière plan créent des lignes verticales et diagonales qui donnent du mouvement à ma composition. L’association des « teintes » permet une belle harmonie, l’ensemble est agréable.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
Manuel, iso 400, f/11, 1/800s, mesure spot, flash sb900
 

Le Demi-deuil – Melanargia galathea se prépare pour la nuit, plus ou moins caché dans les herbes.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 

La Belle-Dame – Vanessa cardui s’est posé verticalement sur un poteau.
(objectif: AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec x1.4 soit 147mm)
 
 
Date : 14 juillet – Site de la Courbe – Bourg des Comptes 35
 

Le Paon-du-jour – Aglais io
Je commence par le bord de la Vilaine, de l’écluse jusqu’à l’embouchure du Canut puis une partie du GR 39.
 

Paysage de la voie verte le long de la Vilaine.
Rien que cette vue vous fait voyager.
 

Le Gomphe à pinces – Onychogomphus forcipatus
Regarder au sol, il adore se poser sur les chemins.
 

Agrion à larges pattes – Platycnemis pennipes
 

Agrion à larges pattes – Platycnemis pennipes
 

Bord de Vilaine à Bourg des Comptes.
Un petit air de Toscane, peut-être ?
 

L’Orthétrum réticulé, au sol, le long de la voie verte.
 

Coquelicot – Papaver rhoeas
À trois, on se tient au chaud.
 

La Vilaine à Bourg des Comptes.
 

Dans les bois, sentier GR 39, la Piéride du Navet – Pieris napi
 

Dans les bois, sentier GR 39, très agréable, un peu sportif à cet endroit, ça monte, ça descend.
 

Le Satyre – Lasiommata-megera
Tous les supports sont bons pour se chauffer le corps.
 

Le Myrtil de profil.
 

Le Myrtil, ailes ouvertes.
 

En passant près d’une demeure, fleurs de la Morelle faux jasmin.
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
Un mâle, c’est un petit papillon, pas plus grand qu’une fleur du trèfle mais tellement mignon.
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
Se mettre à genoux, une fois de plus, vérifier les réglages, cadrer le papillon, faire une bonne mise au point, laisser de l’espace (mon cadrage plan moyen), attendre le moment décisif (ailes ouvertes) et déclencher, tout cela en quelques secondes.
 

Le Robert-le-Diable – Polygonia c-album
 

Et la Sylvaine.
Au final, je suis un peu déçu, c’est comme à la Cluze du Boël, peu de papillons, peu de libellules, question ; Ils n’aiment pas les bords de la Vilaine ?
 
 
Date : 15 juillet – les sentiers de Goven 35
 

Le Sympétrum rouge-sang
Aujourd’hui 300 mm et mon flash SB900, j’ai envie.
Les envies permettent de garder la main, la technique sur le matériel.
 

Le Paon-du-jour
(photo au flash SB900)
 

La Sylvaine
(photo au flash SB900)
 

L’Amaryllis
(photo au flash SB900)
 

Robert-le-Diable, ailes ouvertes
(photo au flash SB900)
En photographie rapprochée, il y a quelques difficultés, en voici une, la profondeur de champ, la zone de netteté très réduite.
Pour résoudre le problème avec le papillon ; je le photographie avec les ailes ouvertes (ci-dessus) ou avec les ailes fermées (ci-dessous), c’est à dire de profil en faisant très attention à la mise au point, si possible sur les yeux.
 

Robert-le-Diable, ailes fermées.
(photo au flash SB900)
Ce qui a de bien dans la nature ; les décors, il y en a partout et des sympathiques.
Ici, les fougères jouent ce rôle.
 

La Belle-Dame – Vanessa cardui
(photo au flash SB900)
C’est la seule photographie réalisée de cette Belle-Dame, elle est partie.
 

L’Orthétrum réticulé
(photo au flash SB900)
On peut s’approcher mais en allant doucement sans gestes brusques sinon il part s’installer dix mètres plus loin.
 

L’Amaryllis.
(photo au flash SB900)
 

Les papillons meurent aussi.
Le Paon-du-jour a la fâcheuse habitude de se poser au milieu des chemins, ce qui provoque des rencontres malheureuses.
Même moi, je n’entends pas toujours les vélos « électriques », ils sont assez rapides et ne connaissent pas la sonnette « utile ».
Le gouvernement devrait faire passer un permis « sonnette » pour pouvoir utiliser un vélo.
Vous imaginez les gendarmes : bonjour monsieur, vous n’avez pas utiliser votre sonnette, c’est 3 jours de suspension d’utilisation du vélo, il part à la fourrière.
(photo au flash SB900)
 

Les papillons meurent aussi.
(photo au flash SB900)
 

La Libellule écarlate – Crocothemis erythraea
(photo au flash SB900)
 

La Libellule écarlate – Crocothemis erythraea
cachée dans les herbes.
(photo au flash SB900)
 
 
Date : 16 juillet – les sentiers de Goven 35
 

Petit criquet deviendra t’il grand ?
Les animaux ne voient pas la nature avec le même regard que nous.
Nous, c’est la beauté qui nous inspire, la tranquillité, eux c’est la survie en premier. Il y a tellement de danger, de prédateurs, rester en vie est un défi quotidien.
(photo au flash SB900)
 
De retour sur les entiers de Goven, c’est près de la maison (je reste si possible dans une zone de 20 kilomètres autour de la maison), il y a tellement à faire et en ce moment, ce sont mes favoris.
 

Le demi-deuil paré au décollage.
(photo au flash SB900)
 

Le Demi-deuil – Melanargia galathea
(photo au flash SB900)
 

L’Amaryllis (photo au flash SB900)
 

L’Argiope frelon – Argiope bruennichi
Une Decticelle s’est fait prendre au piège de la toile d’araignée.
(photo au flash SB900)
 

Aucune chance de s’en échapper, les vibrations de la toile avertissement l’araignée qui rapide comme l’éclair arrive et emmaillote un peu le piégé pour qu’il ne s’échappe pas.
(photo au flash SB900)
 

L’Argiope frelon retourne aussitôt se positionner et attendre la prochaine alerte.
(photo au flash SB900)
 

L’Amaryllis
(photo au flash SB900)
 

La Belle-Dame
(photo au flash SB900)
 

L’Orthétrum réticulé
(photo au flash SB900)
 

La Libellule écarlate – Crocothemis erythraea
(photo au flash SB900)
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
(photo au flash SB900)
 

L’Orthétrum réticulé
(photo au flash SB900)
 

En ce moment j’exploite les chemins car ils vont changer d’aspect dans quelques jours, la faucheuse va entrer en action, c’est la période des foins, les agriculteurs en profitent pour nettoyer les chemins agricoles.
 

Ce Paon-du-jour a trouvé un rocher à sa convenance.
(photo au flash SB900)
 
 
Date : 17 juillet – les sentiers de Goven 35
 
Ce qu’il y a de bien en randonnant plusieurs fois le même sentier, ce sont les nouvelles découvertes, elles me réjouissent.
Les animaux ne sont pas comme nous (métro, boulot, dodo, impôts et souvent le même trajet).
Eux, ils possèdent un territoire plus ou moins important et se déplacent à droite, à gauche, suivant la nourriture disponible, les dangers de survie..
Je connais des endroits où il y a beaucoup de papillons puis une semaine après, plus rien, ils sont partis dans un autre endroit. Il faut chercher et découvrir.
 
La photo au flash : même à l’ère du numérique, le flash est un accessoire utile pour les endroits peu éclairés, les forêts, sous-bois .. pour déboucher une ombre trop marquée, un contre-jour, un manque de lumière.
Le flash actuel n’a rien à voir avec le flash d’antan des années 60-70.
Le flash « cobra » est petit, facile à transporter, rapide à mettre en place, il est précis, je peux régler l’intensité lumineuse assez facilement ou le laisser faire (TTL) tout en le maitrisant, c’est du bonheur quand la luminosité est faible, que l’on ne veut pas trop monter en sensibilité iso. Je peux aussi le déporter avec un câble, le déclencher à distance pour un contrôle sans fil.
Surtout il ne faut pas que cela se voit de trop.
Je vous conseille d’acquérir un minimum de connaissances à son sujet et normalement cela va vous servir à un moment.

 

La Sylvaine et une petite compagne à coté (une sauterelle)
(photo au flash SB900)
 

Le Tabac d’Espagne – Argynnis paphia
(photo au flash SB900)
 

Le Tabac d’Espagne – Argynnis paphia
(photo au flash SB900)
 

Le Chèvrefeuille des bois – Lonicera periclymenum
(photo au flash SB900)
 

La Petite Violette – Boloria dia
(photo au flash SB900)
 

La Petite Violette – Boloria dia
(photo au flash SB900)
 

L’Orthétrum réticulé
(photo au flash SB900)
 

Le Demi-deuil
(photo au flash SB900)
 

Le Demi-deuil – Melanargia galathea
La femelle Demi-deuil dépose un œuf, regarder bien juste au bout de l’abdomen, cette petite perle blanche, c’est un œuf qui va tomber au sol et continuer son développement, dommage il y a une tige sèche devant.
(photo au flash SB900)
 

Le Satyre de profil
 

Le Citron
(photo au flash SB900)
 

Le Paon-du-jour
(photo au flash SB900)
 

Une rencontre avec une chevrette et ses deux petits (simple photo souvenir)
 

Le Casque – Noctua janthina – papillon de nuit
Triphène noir violâtre
On devine les ailes postérieures avec le jaune vif et la large bande marginale brune.
en sous-bois (photo au flash SB900)
 

Le Casque – Noctua janthina – papillon de nuit
Triphène noir violâtre
en sous-bois (photo au flash SB900)
 

Le Paon-du-jour
 

Une autre rencontre avec une autre chevrette
 

Et en retournant à mon véhicule, un chevreuil au bord du champ de blé.
 
 
Date : 18 juillet – les sentiers de Goven 35
 

Le Citron
Il est 15 heures, le soleil est à la verticale (style douche), de nombreux photographes ne sortent pas à cette heure, c’est pas une belle lumière qu’ils disent. Personnellement, c’est une lumière que j’aime bien, tous les goûts sont dans la nature, de plus, en reportage mariage ou reportage évènement, il n’y a pas le choix, soleil de plomb, pluie, vent on doit travailler et s’adapter.
Vous imaginez le photographe dire aux mariés ; ah non, la lumière n’est pas bonne, il faut reporter la mairie vers 18h00 et à 18h30 on commence les photos, le gag!
 

Le Tircis, une vue en plongée.
 

Le Tircis, une vue en contre-plongée, il prend de la hauteur, possède une autre envergure.
 

L’Amaryllis
 

La Sylvaine butine les fleurs de ronce.
Comme d’habitude : sujet, support, profondeur, matière, il en faut peu pour être heureux.
 

Le papillon Citron avec sa tenue passe inaperçu.
 

Dans la pénombre d’un chemin, une fleur, un papillon, une araignée : le papillon veut se nourrir, l’araignée aussi, qui va gagner ?
 

Le Gamma passe, se pose, je le photographie.
 

Petite Violette – Boloria dia, ailes ouvertes.
 

Papillon Petite Violette – Boloria dia, ailes fermées.
 

Le Gomphe joli
 

La Sylvaine butine une fleur de trèfle.
 

L’Orthétrum réticulé est plus facile à repérer avec sa tenue jaune.
 

La Sylvaine – Ochlodes sylvanus
 

L’Orthétrum réticulé
 

L’Orthétrum réticulé
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
C’est une femelle
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
 

L’Azuré de la Bugrane – Polyommatus icarus
Avec un plan d’ensemble, on le remarque,
mais en plan général, plus large, qui a vocation de montrer un lieu, l’intégralité d’un chemin, un paysage, de montrer la totalité du décor, ce papillon est très petit, il faut très bien regarder pour le remarquer ou attendre qu’il bouge un peu.
Le mouvement de l’éventuel sujet, est mon radar de détection que je préfère lors de mes recherches.
 

L’Azuré de la Bugrane
Au bout de la tige, il contemple des millénaires de verdure.
Ici, je me suis amusé à le cadrer à droite
 

L’Azuré de la Bugrane
Puis un cadrage à gauche
 

L’Azuré de la Bugrane
Un contre-jour.
 

Le Point-de-Hongrie – Erynnis tages
 

Un Orthétrum réticulé – Orthetrum cancellatum se repose. Ses ailes sont abimées, il s’adapte.
 

Un Orthétrum réticulé
 

Sur le retour, la fleur est toujours en place, l’araignée crabe aussi, en position d’attaque, mais qu’est-il arrivé au papillon ?
 
 
Date : 19 juillet – entre Careil et L’Étunel – Monterfil 35
 

Au domaine de Careil, c’est très calme, un Chardonneret Élégant – Carduelis carduelis cherche des insectes.
 

Un Héron cendrée cherche des batraciens, mulots, campagnols pour son déjeuner.
 

Le Cordulégastre annelé – Cordulegaster boltonii
Dans sa position de repos.
 

La Sylvaine – Ochlodes sylvanus
Sa position, l’arrière plan, les couleurs me font déclencher une photographie.
 

Dans les landes sèches et les affleurements rocheux de l’Étunel, je trouve le papillon le Miroir – Heteropterus morpheus, difficile à suivre lors de son vol, car les ailes ouvertes il est brun, le contraste clair-obscur lui est favorable pour disparaitre.
 

Le Miroir – Heteropterus morpheus, ce papillon est assez rare à observer, j’en profite un peu, allongé dans les landes sèches à photographier.
Petite info : avant de m’allonger dans les landes sèches, rocailles… je vérifie toujours si une vipère n’est pas présente, elle peut se sentir agresser et décide d’assurer sa défense. Dans ce cas je la laisse tranquille et je vais voir plus loin.
 

Accouplement d’un couple de Myrtil dans les landes.
Si les humains devaient faire la même chose dans les ajoncs, nous serions moins nombreux sur terre.
 

Question : il est où le chevreuil ?
On le voit car je suis au 420 mm et j’ai recadré un peu la photo, mais en situation à 15 – 20 mètres, le long du chemin, tout en en marchant, ce n’était pas facile de le repérer.
 
 
Date : 20 juillet – les sentiers de l’Étunel
 

La Mélanthie du Caille-lait – Epirrhoe galiata
Papillon de nuit actif le jour. Je la trouve assez facilement, elle est assez commune dans divers biotopes.
 

Une vue assez connue pour les habitués de ce sentier.
 

Je m’allonge une nouvelle fois pour photographier ce papillon Citron – Gonepteryx rhamni.
 

Un autre papillon Citron a trouvé refuge sous une feuille de ronce.
 

De ce coté il est quasiment invisible, le camouflage est parfait.
 

Le foin est coupé, séché, mis en balles, aujourd’hui l’agriculteur le ramasse avant la pluie des prochains jours.
 

Le Gamma – Autographa gamma se pose sur une branche pour être discret.
 

Un autre est à terre.
 

Sympétrum méridional
Mon style préféré : le sujet, son support, l’arrière plan avec un peu de matière, des nuances différentes, de la profondeur.
 

Le Cuivré commun déguste le nectar des fleurs de la bruyère, tête en bas.
 

Acidalie acreuse – Idaea ochrata, papillon de nuit actif le jour.
Je suis allongé dans l’herbe pour réaliser cette photo, je sais bien que l’écran de mon appareil pivote mais quand on a appris qu’avec le viseur, les vieilles habitudes prennent le dessus. Je vais faire des efforts pour utiliser l’écran plus souvent.
 

L’Amaryllis ne semble pas connaître l’expression : qui s’y frotte s’y pique.
 

Près de l’étang du Gué Charet, je trouve un Sympétrum méridional posé sur une herbe, l’arrière plan est éclairé idéalement, j’appuie sur le déclencheur.
 

L’Amaryllis, posé sur une fougère mérite lui aussi son portrait.
 

La Carte géographique – Araschnia levana, il est dans sa forme estivale Prorsa, les couleurs des ailes sont différentes entre la forme printanière et estivale. Ailes fermées il est bien différent mais aujourd’hui, il ne daigne pas rester dans le coin.
 

La Sylvaine
 

La parade nuptiale, c’est elle qui va permettre au Satyre le mâle et à la Mégère la femelle de se réunir pour l’accouplement, la reproduction. Le mâle tourne et vire en libérant ses phéromones, la femelle répond en libérant les siennes, la rencontre est inévitable.
La suite de cette histoire est censurée… mais vous vous doutez bien de ce qui va se passer.
 

Petit méli mélo de fleurs, herbes etc, tout cela semble désordonné, chaotique, brouillon mais au final une petite touche de couleurs apparait et c’est bien agréable.
 

Le Satyre se chauffe sur un chemin de terre.
Je le dis et le répète, les chemins sont les meilleurs endroits pour trouver la faune et la flore.
 

Ciel de fin de journée dans mon coin de Bretagne.
 
Date : 23 juillet – les sentiers de l’Étunel 35
 

Retour sur les sentiers autour de l’étang de l’Étunel, je poursuis mes observations en allant vers l’étang du Gué Charet. Voici le style de terrain; bruyères, herbes sèches, rocailles, ronciers.
 

Bingo ! Je découvre un sentier de 200 mètres de long, il est là avec tous ses collègues, le papillon Citron, magnifique dans son costume.
 

La Sylvaine – Ochlodes sylvanus aussi vole de fleur en fleur.
 

La lumière est au rendez-vous, les couleurs, la beauté des papillons Citron. Je me mets à genoux et je photographie.
 

Le Citron – Gonepteryx rhamni
 

Le Citron – Gonepteryx rhamni
 

Paysage dans les environs du Gué Charet.
 

Dans cet espace sauvage, la beauté des fleurs de Mauve ne passe pas inaperçu.
 

Et dire que tout cela est naturel sans intervention humaine.
 

Il butine toujours et encore.
 

Le Paon-du-jour – Aglais io, veut lui aussi sa photographie, il m’offre la beauté de ses ailes.
Je règle mon boitier, mode S, iso 500, f/5.6 juste la profondeur de champ nécessaire, 1/500s, mesure pondérée centrale au 420mm.
Je choisis un emplacement en hauteur afin d’avoir les ailes ouvertes du papillon, les boutons de la plante, les tiges qui descendent, le tout procure un effet sympa de profondeur.
 

Les bruyères m’apportent de merveilleuses sensations.
 

Le plus dur est d’arrêter de photographier.
 

Difficile de dire non à la Sylvaine, sinon elle fait les gros yeux noirs.
 

Le Caloptéryx vierge – Calopteryx virgo, du haut de sa fougère me regarde faire, tout en surveillant si un insecte est à sa portée.
 

Le Cuivré commun au ras du sol m’oblige encore une fois à m’allonger.
 

Le Cuivré commun – Lycaena phlaeas
 

L’envol de l’Azuré de la Bugrane.
Iso 110 – f/5.6 – 1/800s – -1/3EV – 420 mm – mode S – mesure pondérée centrale
Iso 110, il y a de la lumière
f/5.6 minimum de profondeur de champ avec le 300 mm f/4 et le x1.4
1/800s, malgré cette vitesse 1/800s, le flou de bougé du papillon donne un impact à cette photographie.
Question : À quelle vitesse il décolle ?
Il y en a qui disent qu’il faut une vitesse lente pour avoir un flou de bougé, oui et non, tout dépend de la vitesse du sujet, la preuve est ici.
-1/3EV, légère correction pour éviter que les pétales blanches ne soient « cramées » (sans aucun détail)
Mode S, réglage priorité vitesse, cela est plus rare chez moi, mais j’apprends à m’en servir, je suis né et travaillé avec le manuel.
Mesure pondérée centrale, pour concentrer la mesure sur le blanc et le jaune.
 
Mode manuel, mode S, mode A, mode programme, j’ai envie de dire peu importe votre manière de travailler, c’est le résultat et le plaisir qui compte.
 
Date : 25 juillet – les sentiers de Goven 35
 

Un Amaryllis perché sur une bruyère
Aujourd’hui, je suis parti en fin de journée vers 18 heures, au final deux photographies,
tout le monde s’est éclipsé pour la nuit ?
Ce n’est pas important car je sors, je bouge, je prends l’air, j’admire, je respire…j’ai des bonnes sensations.
 

La Carte géographique – Araschnia levana
Ailes fermées mais j’aperçois l’intérieur des ailes, c’est la forme estivale Prorsa qui n’est pas la même que la forme printanière plus colorée orange et taches noires.
 
Date : 28 juillet – Loutehel – la vallée de Ropenard
 

Le Citron
Aujourd’hui, une envie de faire une randonnée, direction Loutehel à 20 kms à vol d’oiseau mais pour moi ce sera 25 kms en voiture et environ 12 kilomètres de randonnée dans la vallée de Ropenard.
La randonnée est plutôt sympathique, vallonnée, la fraicheur des sous-bois est agréable mais au final ce ne sera que 7 photographies.
 

Le Petit Sylvain – Limenitis camilla
 

Le Papillon Citron
 

L’Amaryllis – Pyronia tithonus
Ma stratégie est souvent la même : sujet, son support, un arrière-plan, de la matière et si possible un éclairage mais je prends volontiers celui qui est disponible.
Ici, je me trouve sur un chemin agricole très bien ombragé en sous-bois,
1600 iso – f/6.3 – 1/400s – 420 mm – manuel – mesure spot – je suis à environ 1m70 de distance appareil sujet.
1600 iso, suivant le peu de lumière disponible
f/6.3 pour n’avoir de 0,66cm de profondeur de champ
1/400s pour éviter un flou de bougé même si je sais que je peux descendre sans problème mais l’Amaryllis avait la bougeotte en butinant.
J’ai choisi l’axe qui me donne de la profondeur avec les fleurs, du net au flou.
Je retouche très peu mes photographies, vous remarquez le petit insecte à gauche du papillon, je le laisse il fait partie du décor, je garde aussi cette teinte froide, elle me convient.
 

L’Amaryllis – Pyronia tithonus
1250 iso – f/6.3 – 1/400s – 420 mm – manuel – mesure spot
 

Un Caloptéryx vierge – Calopteryx virgo
Posé sur une fougère, à l’affût, ce qui m’attire : la lumière du soleil est à peu près dans le même sens que les ailes, ce qui procure cet effet paillette.
 

Le Tircis – Pararge aegeria
Dans les bois, il profite d’un rayon de soleil.
 
 
Date : 30 juillet – les sentiers de la Réserve d’eau de Saint-Thurial 35
 

Le Gomphe joli – Gomphus pulchellus
 

L’Orthétrum réticulé
ici, une femelle, jaune et noir, le costume est sensationnel.
 

Un Sympétrum rouge-sang fait le guet sur un fil barbelé.
 

Le Myrtil butine
 

La Sylvaine, une légère vue en contre-plongée
 

La Sylvaine, une vue en plongée
 

La Sylvaine, une vue de profil
 

L’Amaryllis, comme suspendu en vol.
 

Mission accomplie, les graines tombent ou sont tombées, la reproduction continue.
 

L’Amarillys
Comme d’habitude, le sujet, le support, la matière, la profondeur, le cadrage d’ensemble
 

L’Amaryllis posé sur une feuille de chêne, atteinte d’Oïdium du chêne, maladie cryptogamique foliaire.
 

Une libellule écarlate – Crocothemis erythraea
 

L’Écaille chinée – Euplagia quadripunctaria
Je commence à en voir quelques-uns voler. Ils sont faciles à repérer en vol, la teinte orange « rouge vif » des ailes postérieurs est très visible, mais plus difficile de les apercevoir au repos (ils sont souvent cachés) sauf quand ils butinent comme ici.
 
Date : 31 juillet – les sentiers de la Réserve d’eau de Saint-Thurial 35
 

L’Amaryllis
Aujourd’hui, j’observe la faune et la flore de la réserve d’eau de Saint-Thurial dans des espaces qui étaient inaccessibles depuis un certain temps.
 

Le Myrtil, la lumière est haute, elle tombe comme une douche.
 

Le Chèvrefeuille des bois cherche un peu de soleil, il s’étire, s’étire.
 

Le Paon-du-jour butine.
On aime ou on aime pas, au final je ne suis pas très fan de ce fond assez lisse tant adoré par beaucoup de photographes.
J’aime les arrière-plans avec un peu plus de matières, de nuances.
 

Le Citron en contre-jour :
280 iso – f/6.3 – 1/500s – 420 mm – manuel – mesure pondérée centrale
À force de chercher, je trouve ce petit espace dans les bois, des fleurs, des papillons, une douche de lumière…
 

Le Citron
Les Papillons et autres insectes adorent ces plantes du genre Carduus, Cynara, Cirsium.
Et comme d’habitude, mon sujet, son support, une profondeur, un arrière-plan, des couleurs, un mystère…
 

Le Citron
Le plus délicat est de réaliser la mise au point sur l’œil du papillon.
 

Le Myrtil est présent aussi
 

Le Citron
 

Le Citron
 

Le Myrtil
 

Un Sympétrum rouge-sang aux aguets sur un fil barbelé.
Prise de vue en oblique pour donner un peu plus de dynamique à la photographie.
 

Une Écaille chinée
 

Une prairie, des mélanges d’herbes hautes, folles, on coupe, on sèche, on roule en bottes et les vaches auront du foin pour cet hiver.
 
Voilà mes observations faune et flore de ma région sont finies pour ce mois de juillet 2024.
À bientôt.